
La crise Real Madrid. Le constat est brutal : après une série de performances inégales, les Merengue semblent s’enfoncer dans une crise Real Madrid profonde, marquée par des défaites, des nuls frustrants, des erreurs défensives et une perte de contrôle sur le jeu. La défaite 0-2 contre Celta Vigo au Bernabéu a peut-être été l’étincelle : pour la première fois de la saison, le Real a perdu à domicile en championnat, avec deux expulsions et aucune réaction cohérente — un signal fort d’un malaise global.
Ce match vient s’ajouter à un enchaînement de résultats décevants. Quelques jours plus tôt, le club avait concédé un 1-1 à l’extérieur face à Girona FC, troisième nul consécutif en Liga, ce qui a permis à FC Barcelona de repasser devant au classement. Les Merengue, pourtant leaders il y a peu, se retrouvent désormais à quatre points de Barça, et leur rendement décline dangereusement. ( La crise Real Madrid )
À l’origine de cette crise de Real Madrid, plusieurs symptômes apparaissent clairement. D’abord, une inefficacité offensive inquiétante : les occasions se multiplient, mais le réalisme n’est plus là. À Girona, malgré la possession et les opportunités — un penalty transformé par Kylian Mbappé — le score final reste un nul. Puis, la fragilité défensive : contre Celta Vigo, le Real a encaissé deux buts, n’a su réagir après les expulsions, et a sombré collectivement. (la crise Real Madrid)
Par ailleurs, on observe un effondrement mental : le club paraît sans repères, sans réaction collective, comme si le corps semblait présent mais l’esprit absent. L’entraîneur Xabi Alonso est aujourd’hui sous pression. Les critiques se multiplient, la confiance interne vacille : certains évoquent même des tensions dans le vestiaire.
Ce contexte toxique intervient à un moment délicat du calendrier : prochainement, Real Madrid doit affronter des défenses solides, mais surtout un calendrier européen chargé. Avec une telle instabilité, chaque match peut tourner au piège. Pour le staff comme pour les joueurs, l’urgence n’est plus seulement de retrouver la victoire : il s’agit de retrouver une identité, un collectif, une cohérence de jeu.
Les supporters sont eux-aussi au bord de la rupture. Le silence assourdissant du Bernabéu, les critiques ouvertes, la frustration visible… l’atmosphère a changé. Les attentes étaient élevées — la Liga semblait promise. Mais aujourd’hui, ces mêmes attentes se muent en doutes, en craintes, en interrogations : la crise Real Madrid n’est plus une question de forme, c’est une crise de fond.
Dans ce contexte, la direction du club doit réagir. Des ajustements tactiques, un retour aux bases, un reset mental — tout peut être envisagé. Mais il faudra plus que des mots : des actes, des résultats, une remise en question collective. Car le Real Madrid que l’on aimait, celui qui incarnait la domination, le panache, l’efficacité, semble aujourd’hui loin.
Le chemin vers la sortie de crise sera long, semé de doutes, d’observations et de tests. Mais pour un club de cette envergure, l’alternative n’est pas l’abandon — c’est la reconstruction. Espérons que les Merengue trouveront la force de se relever, de retrouver fierté et cohésion, et qu’ils sortiront de cette crise Real Madrid plus fort.