
Coupe du Monde 2026. Le tirage au sort, réalisé le 5 décembre 2025 à Washington, a révélé les 12 groupes du Mondial élargi à 48 équipes, un format inédite qui promet de nombreux chocs et des incertitudes inédites. (Les groupes sont constitués selon quatre chapeaux : les trois pays hôtes + les têtes de série, puis trois autres pots selon le classement FIFA.)
Dans le groupe I, la France hérite d’un tirage intéressant mais pas évident : elle va devoir affronter le Sénégal, la Norvège et un pays issu des barrages (“play-off intercontinental”) selon L’Équipe. Le Sénégal est un adversaire de taille, solide sur le plan physique et souvent performant dans les grandes compétitions, tandis que la Norvège apporte sa fraîcheur avec un effectif ambitieux. Le quatrième adversaire, encore non désigné, pourrait représenter une incertitude stratégique. Cela crée pour la France un équilibre délicat : un groupe où elle est favorite, mais où aucun adversaire n’est dénué de potentiel. (Coupe du Monde 2026 )
De son côté, l’Espagne se retrouve dans le groupe H, avec des adversaires comme l’Uruguay, l’Arabie Saoudite et le Cap-Vert, d’après plusieurs médias dont El País. Ce tirage semble favorable sur le papier : l’Uruguay peut être menaçant, mais l’Arabie Saoudite et le Cap-Vert ne sont pas parmi les plus redoutés. L’Espagne, avec son style de jeu technique et dominateur, peut espérer s’imposer sans une pression trop lourde dès le premier tour, mais elle devra rester vigilante sur la première place pour éviter des tromperies tactiques. Coupe du Monde 2026
Parmi les autres groupes marquants, le groupe C s’annonce très relevé : le Brésil y est associé à Morocco, à Scotland et à Haïti. Le Maroc est une équipe qui monte, dotée de joueurs talentueux et d’une belle assise défensive, et l’Écosse revient sur la scène mondiale avec des ambitions fortes. Pour le Brésil, il s’agira de ne pas sous-estimer ces rivaux : un faux-pas dans ce groupe pourrait coûter cher.
Le groupe F comprend les Pays-Bas, le Japon, la Tunisie et un vainqueur des barrages, selon Euronews. Ce mélange de puissance européenne, de discipline asiatique et de combativité nord-africaine peut donner naissance à des matches très tactiques. Les Néerlandais seront probablement favoris, mais rien ne garantit une promenade de santé, surtout dans ce nouveau format étendu.
Le groupe D, quant à lui, voit les États-Unis comme tête de série (pays hôte), face au Paraguay, à l’Australie et à un qualifié des play-offs. Cette poule promet d’être un terrain de bataille ouvert, notamment avec l’effet “home advantage” pour les Américains. L’Australie, avec ses joueurs physiques et organisés, pourrait jouer les trouble-fêtes tandis que le Paraguay reste un adversaire traditionnellement coriace. (Coupe du Monde 2026 )
Pour ce qui est du tirage européen, les qualifications ont également été tendues : la France a obtenu son billet en venant en tête du groupe D des éliminatoires UEFA, face à l’Ukraine, l’Islande et l’Azerbaïdjan. Quant à l’Espagne, elle a dû naviguer dans un autre groupe de qualifications compliqué, mais a su tirer profit de son statut et de ses ressources pour garnir sa sélection pour 2026.
Les experts voient particulièrement plusieurs groupes comme “groupe de la mort” dans cette configuration à 48 équipes. Le Houston Chronicle évoque ainsi certains groupes très relevés, où la densité des équipes fortes pourrait compliquer la tâche de certaines nations même bien classées. Le format 12 groupes + 4e et 3e de groupe pouvant se qualifier augmente les risques de confrontations imprévues et d’équipes ambitieuses qui pourrait jouer les trouble-fêtes.
Du côté logistique, l’organisation du tournoi s’annonce également complexe : les trois pays hôtes (États-Unis, Mexique, Canada) sont déjà affectés à certains groupes, ce qui a été prévu dans les chapeaux. Cela pourrait jouer un rôle stratégique dans le calendrier et les déplacements, surtout pour les équipes européennes comme la France et l’Espagne, qui devront gérer des voyages importants.
En conclusion, les Groupes Coupe du Monde 2026 révèlent des scénarios passionnants : la France et l’Espagne, toutes deux favorites à leur manière, ont des poules favorables mais non dénuées de pièges. Le Brésil, le Maroc, l’Écosse ou encore des qualifiés mystère viendront défier ces grandes nations. Le format à 48 équipes, lui, ajoute une dimension d’incertitude : plus de matchs, plus d’opportunités, mais aussi plus de risques. Pour les fans et les observateurs, cette Coupe du Monde 2026 promet d’être aussi imprévisible que spectaculaire.